Carole de Sydrac

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                                                                           TOUR-EPURATOR

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Un roman où les personnages sont tellement vrais qu’ils en sont ridicules. Carole de Sydrac creuse le sillon, avec obstination, d’une chronique sardonique où elle dépeint avec talent, sous les auspices d’un voyage organisé, les tentatives d’un assassinat. Petite merveille d’humour, ce roman tient à la fois du récit, du journal et de l’ouvrage critique.

Carole de Sydrac, qui signe ici son troisième roman, nous entraîne dans une expédition métaphysique où le vrai et le faux se confondent, dans une satire des mœurs des voyages organisés et de ses participants. Un peu à la manière d’une Patricia Highsmith, elle semble fascinée par le mécanisme dans lequel une personne banale bascule dans le crime.

Ainsi, Coline Eyquert qui accepte d’assassiner Roger Purinet, auteur d’un accident de la route il y a 25 ans. Mais pourquoi cette jeune femme, diplômée d’histoire de l’art, spécialiste en gothique français ? Elle n’a pas spécialement envie de supprimer cet homme qu’elle ne connaît d’ailleurs pas. Elle était simplement à la recherche d’un emploi mais celui que lui propose Francis Augé est de ceux qui ne se représentent jamais plus. Imaginez : animer un espace culturel avec tous les moyens pour organiser des expositions de son choix. Seule condition, éliminer le chauffard qui a tué sa femme et son enfant.

(…) Aux ressorts de l’intrigue, Carole de Sydrac ajoute l’authenticité de personnages qu’elle décrit avec minutie ainsi que de vraies qualités d’écriture et de ton. Elle se délecte aussi du spectacle des voyages organisés, elle observe à sa manière le monde tel qu’il est perçu, vécu, par des gens comme vous et moi, nourris de clichés. Avec un humour parfois surréaliste.

Vous aimez lire ? Alors ça tombe bien, Carole de Sydrac aime écrire. Le bonheur, dit-on, se nourrit de mensonges. Et Coline Eyquert, l’héroïne de Tour-Epurator, est une sacrée menteuse !